mardi 24 février 2009

Lecteurs-lectrices

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vendredi 20 février 2009

Venise et ses fondations aquatiques


Venise semble flotter sur l'eau. Or ce n’est pas du tout le cas et c’est bien ce que les habitants ont voulus éviter. Venise est construite sur une centaine d'îlots constitués de boue, reliés par des canaux, et le défi consista à édifier des fondations suffisamment solides pour supporter le poids des bâtiments. Depuis la création de Venise, 2 méthodes ont été employées.

_ A partir du XVe siècle, la construction recourt à des pieux longs d'environ 4 mètres, mesurant 20 centimètres de diamètre, en chêne. La plupart du temps, il fallait construire un cais­son autour de la zone de construction, puis assécher le fond, pour pouvoir finalement planter les pilotis de l'extérieur vers le centre, à raison de dix pieux par mètre carré. Ces pilotis étaient enfoncés sans autre outillage (jusqu'au début du XXe siècle) qu'une masse de bois soulevée par plusieurs hommes, dont un chant monotone rythmait souvent la manœuvre. Lorsque les pieux ne· pouvaient descendre plus profondément, ils étaient mis à niveau avant de recevoir de lourds madriers transversaux. Sur ceux-ci étaient enfin dispo­sées des planches de bois surmontées par un mortier auquel étaient incorporés des mor­ceaux de pierre, de marbre ou de brique. On rencontre ce type de plancher, encore commun à Venise, dans beaucoup de palais et d'anciennes demeures.

_ La méthode utilisée avant le xve siècle était globalement similaire, mais ne donnait pas des résul­tats aussi bons, car les pieux, taillés dans de l'aulne, ne dépassaient pas 1 mètre de longueur. Le plancher ne comportait qu'une couche de mélèze ou d'orme.

Après les fondations, il fallait que les bâtiments ne soient pas trop lourds pour pouvoir être supportés par le plancher de bois. Les architectes privilégièrent l'usage du bois, de nombreuses colonnes élancées, et utilisèrent la brique (plutôt que les lourds blocs de pierre taillée), et la parèrent de fines plaques de marbre.
Sachant comment sont faites les fondations, on comprend pourquoi, malgré les soins apportés à leur construction, certains campaniles gîtent dangereusement, jusqu'à s'effondrer comme le fit, en 1902, le plus célèbre clocher vénitien, le campanile de Saint-Marc lui-même. Un tel événement ne s'est heureusement pas reproduit depuis.Les pieux anciens retirés lors des restaura­tions se révèlent tous parfaitement préservés. À la différence des bricoles qui balisent les canaux et sont tantôt sous l'eau, tantôt à l'air libre, les pilotis sont toujours immergés et protégés depuis des siècles par la boue.

mercredi 4 février 2009

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Aujourd'hui, Sciences & Co fête ses 6 mois avec pas moins de 454 visites ! On espère que les 6 prochains mois seront tout aussi bons voir mieux !!!