samedi 25 juillet 2009

Ida, le chaînon manquant


Il y a quelques semaines, des paléontologues allemands et norvégiens ont présentés à l’American Museum of Natural History de New York le squelette très bien préservé d'un lémurien mort il y a 47 millions d'années. Ce serait le "chaînon manquant" dans l'arbre de l'évolution de l'homme.
Baptisé Ida, elle mesure une cinquantaine de centimètres et serait le plus ancien ancêtre commun entre la lignée ayant conduit à l’Homme et celle des singes. Elle permettrait de comprendre une partie cruciale de l'Histoire de l'évolution humaine. Datant de l’éocène, elle est complète à 95 % et les empreintes de ses poils et de sa chair sont visibles imprimées dans la roche. Même Lucy, le célèbre fossile de 3 millions d'années, n'était complète qu'à 40 %. On peut aussi y retrouver le contenu de son estomac. Ainsi, les scientifiques ont pu déterminer que ce mammifère était herbivore, se nourrissant de fruits, de graines et de feuilles. Après analyse du crâne, on découvre qu’il s’agit d’une femelle de 650 à 900 grammes.

Ses dents semblent indiquer que même si elle ressemble plus à un lémurien, elle est en fait plus proche de la lignée qui mène aux singes et aux hommes. La disposition de ses yeux rappelle celle des humains et elle a des pouces opposables. C’est un squelette fossilisé unique en son genre qui restera pour longtemps dans les ouvrages scientifiques en étant, peut être, la pièce du puzzle qui pourrait rallier l’Homme au singe à tout jamais.

mercredi 22 juillet 2009

A la conquête de la Lune


Voilà 40 ans que Neil Armstrong, Buzz Aldrin et Michael Collins ont marché sur la lune. Que dire de plus que les médias qui ont fêté cet anniversaire mythique ! Chacun d'entre nous, enfant comme adulte, à toujours rêver en faire de même. Ces trois hommes sont des héros pour toutes les générations et le resteront encore longtemps.

Alors que la conquête de Mars s'amorce pour 2037, la (re)-conquête de la Lune reviens au goût du jour. Seul bémol : le financement des projets. Pourtant, les scientifiques ne manquent pas d'ambition : exploitation des ressources naturelles, études des sols, construction d'une base lunaire, rien ne manque à la petite ville scientifique lunaire qui finira tôt ou tard par être construit à plus de 384 403 km de notre Terre. Comme quoi Armstrong, en 1969 disait vrai, "C'est un petit pas pour l'Homme, un bon de géant pour l'Humanité".