dimanche 23 août 2009

Un point sur...


Alexander Fleming


Alexander Fleming (1881-1955) est né à Darvel en Ecosse. Après avoir perdu ses parents, il part vivre chez son frère aîné, médecin à Londres, qui lui offre la meilleure éducation possible. Ainsi, il parvient à devenir employé dans une compagnie de navigation.
A l’âge de 20 ans, il reçoit une partie de l’héritage de son oncle, et son frère le pousse à faire des études de médecine. Il s’inscrit à la Saint Mary’s Hopital Medical School en 1901. Très bon élève, il recevra de nombreux prix durant toutes ses études.

Encore étudiant, Fleming intégra le service d’inoculation dans le laboratoire d’Almroth Wright. En 1908, il est classé premier de sa promotion et obtient la médaille d’or de l’université de Londres. Durant la guerre, il est envoyé en France pour étudier les plaies dans les hôpitaux militaires. Ca lui permet de poursuivre tout de même ses recherches. Une fois la guerre terminé, il retourne à l’université où il reprend ses études en bactériologie et devient professeur en 1928.

A cette époque, il étudie les staphylocoques dorés. Un jour, sa boîte de Pétri, dans laquelle il faisait des cultures de bactéries, a été contaminé par une spore de moisissure lors d’une période froide. La moisissure a proliféré alors que le développement des bactéries a été stoppé par le froid. C’est seulement au retour de la chaleur que les bactéries se sont développées. A ce moment là, une zone d’inhibition s’est formée autour de la moisissure, s’écrêtant un liquide bactéricide qui inhibe et supprime les staphylocoques. Il nomme ce fluide pénicilline et comprend tout de suite l’intérêt du pouvoir bactéricide de la pénicilline.

C'est en 1941, que deux chercheurs de l’université d’Oxford arrivent à l’isoler sous forme stable. Mais durant la seconde guerre mondiale, Fleming parvient à tester l’effet de la pénicilline sur les soldats, et parvient très rapidement à sauver des milliers de vies.

Pour cette découverte, Alexander Fleming reçoit tous les honneurs qui lui sont dus. On le nomme membre de la Royal Society de Londres (1943) et reçoit la Croix de Chevalier (1944) et le Prix Nobel de médecine (1945) ainsi que la médaille du Mérite des Etats-Unis, pour ne citer que les titres honorifiques les plus importants.

C’est en 1955 qu’il décède, à la veille d’une retraite bien méritée durant laquelle il comptait s’occuper de lui. Ses recherches ont permis une des plus grandes avancées dans l’histoire de la science et de la médecin. Il n’a jamais vraiment été égalé.

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